La plupart d’entre vous le savent, notre premier objectif du voyage, c’est le transsibérien. Mais pour prendre le transsibérien, il faut aller à Moscou… et on a décidé qu’on ne prendrait pas l’avion. Il faut donc y aller par le rail ou par la route (ou un peu des deux). Au programme, Berlin, Varsovie, Vilnius, Riga et Tallinn avant d’arriver en Russie à Saint-Pétersbourg.
Dans le grand bain.
Notre premier train vers Berlin se fait de nuit, départ à 23h et arrivée prévu à 7h, trois changements. On s’imagine les trains allemands avoir une rigueur allemande, toujours à l’heure et fonctionnant parfaitement bien, un peu à l’opposé du tableau dépeint pour la SNCF. Raté. Après 20 minutes dans le premier train, premier changement et retard de 30 minutes de notre correspondance. Il est 23h30, on est à Appenweier et on ratera forcément notre correspondance suivante. Et on passera la nuit à la gare de Franckfort et on aura froid. Heureusement, quand il y a un retard de train en Allemagne, tu montes dans n’importe quel train jusqu’à ta destination sans changer de billet. Le nôtre avait coûté 50 euros, Strasbourg-Berlin pour deux. Ça vaut bien une nuit dans une gare…
Bref ce petit trajet nous a mis dans le bain, et Laura a bien compris que le confort ça sera pas tous les jours 🙂
Capitales, en enfilade.
Faire 5 capitales européennes en 14 jours, beau programme. Mais pas facile de vous faire un feedback avec si peu de temps dans chacune. Puis d’ailleurs, le texte est un prétexte (c’est beau ce que je dis) pour vous mettre quelques photos…
Berlin d’abord, grand et espacé et plutôt hipster, on a beaucoup aimé. Notre article Berlin est là.
Varsovie ensuite, est surprenante à l’arrivée avec ses gratte-ciel. Mais ça semble être une ville très dynamique et en plein essor (un peu plus sur la tragique histoire de Varsovie ici). Le vieux centre est petit et on a vite fait le tour, mais on s’y sentait bien.
À Vilnius, on a logé dans une auberge de jeunesse qui faisait aussi resto, bar, et… boite de nuit… le sommeil a été rude, surtout la première nuit, soirée minimale oblige, mais l’ambiance était très sympa et la ville agréable. Ils ont même un quartier jumelé avec Montmartre. Va voir ici pour en savoir plus.
L’arrivée à Riga a été assez folklorique aussi. On avait réservé une guesthouse bon marché en plein centre. En allant regarder les reviews sur la toile (oui je dis la toile si je veux, ringard toi même) Laura a vu « bed bugs » dans plusieurs commentaires. La panique nous envahi. Avoir des punaises de lit dans le sac en voyage, l’horreur. Panique. En soulevant le matelas à l’arrivée, une jolie petite punaise. Panique celtique. On nous propose une autre chambre. On accepte en se disant qu’on partirait le lendemain. On va boire une bière puis deux, puis à la troisième on est retourné chercher nos affaires et on a trouvé un autre logement pour la nuit. On a perdu des sous mais nos sacs sont saufs. 🙂
Riga c’est vraiment bien. Une vielle ville animée, des parcs. Les marchés (oui on adore les marchés, et ils ont le plus grand d’Europe dans des anciens hangars à zeppelins) étaient vraiment top. On a logé dans un quartier plutôt typé nordique. Vraiment bien je te dis.
On avait décidé qu’on resterait pas mal de temps à Riga, 5 nuits, mais les villes ça commençait à faire beaucoup et on est allé se faire une escapade à Sigulda, un peu plus en campagne et avec de magnifiques paysages. La suisse lettone qu’ils l’appellent. Ça nous a requinqué. Franchement, on a adoré la Lettonie et on serait pas contre y revenir dans une saison plus clémente, d’autant qu’on y a vraiment bien mangé.
Et enfin Tallinn où on est resté qu’un jour et demi pluvieux. La ville vaut le coup d’œil, très médiévale avec ses anciennes fortifications mais on en dira pas plus car on a pas vraiment eu le temps de s’imprégner de l’endroit.
La Russie, on tente.
Au moment où j’écris ces lignes, on n’a que très peu de certitudes sur notre entrée en Russie. La France a été classée zone à risque avec l’épidémie actuelle. diplomatie.gouv.fr nous dit :
« En application d’un décret promulgué le 5 mars par la mairie de Moscou (en russe) et complété par les recommandations de l’agence fédérale en charge de la protection des consommateurs et du bien-être des citoyens, toutes les personnes en provenance des zones dites à risque (Chine, Corée du Sud, Iran, Italie, France , Allemagne, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, Norvège et Etats-Unis) sont soumises à isolement obligatoire pendant quatorze jours ».
diplomatie.gouv.fr
Rentrera, rentrera pas, de toute façon pour le moment on n’a pas de plan B, alors on reste sur le plan A. Mais on sait que, sûrement, notre trajet prévu initialement est compromis. Notre ambition de pas prendre l’avion, idem.
Mais ça c’est plus tard, pour l’instant c’est la Russie. Verdict demain.
A+